Bienvenue sur le site de l'AMFPGN-IPPNW France

Réduire les risques de guerre nucléaire – le rôle des professionnels de la santé
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(23)01526-X/fulltext
The Lancet, Volume 402, ISSUE 10400, P. 431-433, 05 août 2023
Par : Kamran Abbasi, Parveen Ali,Virginia Barbour, Kirsten Bibbins-Domingo, Marcel G M Olde Rikkert, Andy Haines, Ira Helfand, Richard Horton, Bob Mash, Arun Mitra, Carlos Monteiro, Elena N Naumova, Eric J Rubin, Tilman Ruff, Peush Sahni, James Tumwine, Paul Yonga, Chris Zielinski

https://doi.org/10.1016/S0140-6736(23)01526-X

En janvier 2023, le Science and Security Board du Bulletin of the Atomic Scientists a avancé les aiguilles de l’horloge de la fin du monde à 90 secondes avant minuit, reflétant le risque croissant de guerre nucléaire1.
En août 2022, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a averti que le monde vivait « une période de danger nucléaire sans précédent depuis l’apogée de la guerre froide » 2.
Ce danger a été souligné par les tensions croissantes entre de nombreux États dotés d’armes nucléaires 3.
En tant que rédacteurs en chef de revues médicales et de santé du monde entier, nous appelons les professionnels de la santé à alerter le public et nos dirigeants sur ce danger majeur pour la santé publique et les systèmes vitaux essentiels de la planète, et à les inciter à prendre des mesures pour l’éviter.
Les efforts actuels de contrôle des armes nucléaires et de non-prolifération ne suffisent pas à protéger la population mondiale contre la menace d’une guerre nucléaire provoquée par une intention, une erreur ou un mauvais calcul. Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) engage chacune des 190 nations participantes à « poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire, et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace  » 4.
Les progrès ont été décevants et la dernière conférence d’examen du TNP, qui s’est tenue en 2022, s’est achevée sans qu’aucune déclaration n’ait été adoptée 5. De nombreux exemples de quasi-catastrophes ont mis en évidence les risques de dépendre de la dissuasion nucléaire pour un avenir indéfini6 . La modernisation des arsenaux nucléaires pourrait accroître les risques : par exemple, les missiles hypersoniques réduisent le temps disponible pour distinguer une attaque d’une fausse alerte, augmentant ainsi la probabilité d’une escalade rapide.Toute utilisation d’armes nucléaires serait catastrophique pour l’humanité. Même une guerre nucléaire « limitée » n’impliquant que 250 des 13 000 armes nucléaires existant dans le monde pourrait tuer 120 millions de personnes et provoquer un dérèglement climatique mondial conduisant à une famine nucléaire, mettant en danger 2 milliards de personnes 7.
Une guerre nucléaire à grande échelle entre les États-Unis et la Russie pourrait tuer 200 millions de personnes ou plus à court terme, et potentiellement provoquer un « hiver nucléaire » mondial qui pourrait tuer 5 à 6 milliards de personnes, menaçant la survie de l’humanité 8. Une fois qu’une arme nucléaire est déclenchée, l’escalade vers une guerre nucléaire totale peut se produire rapidement. La prévention de toute utilisation d’armes nucléaires est donc une priorité urgente de santé publique et des mesures fondamentales

doivent également être prises pour s’attaquer à la cause première du problème, à savoir l’abolition des armes nucléaires.
La communauté de la santé a joué un rôle crucial dans les efforts visant à réduire le risque de guerre nucléaire et doit continuer à le faire à l’avenir 9. Dans les années 1980, les efforts des professionnels de la santé, menés par l’International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW), ont contribué à mettre fin à la course aux armements de la guerre froide en informant les décideurs politiques et le public des deux côtés du rideau de fer des conséquences médicales d’une guerre nucléaire. Cette action a été reconnue lorsque le prix Nobel de la paix 1985 a été décerné à l’IPPNW 10.

En 2007, l’IPPNW a lancé la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires, qui s’est transformée en une campagne mondiale de la société civile avec des centaines d’organisations partenaires. L’adoption du traité sur l’interdiction des armes nucléaires en 2017, qui a valu à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires le prix Nobel de la paix 2017, a ouvert la voie à l’abolition nucléaire. Les organisations médicales internationales, notamment le Comité international de la Croix-Rouge, l’IPPNW, l’Association médicale mondiale, la Fédération mondiale des associations de santé publique et le Conseil international des infirmières, ont joué un rôle clé dans le processus menant aux négociations et dans les négociations elles-mêmes, en présentant les preuves scientifiques des conséquences catastrophiques des armes nucléaires et de la guerre nucléaire sur la santé et l’environnement. Ils ont poursuivi cette importante collaboration lors de la première réunion des États parties au traité sur l’interdiction des armes nucléaires, qui compte actuellement 92 signataires, dont 68 États membres 11.

Nous demandons maintenant aux associations de professionnels de la santé d’informer leurs membres dans le monde entier de la menace qui pèse sur la survie de l’humanité et de se joindre à l’IPPNW pour soutenir les efforts visant à réduire les risques de guerre nucléaire à court terme, y compris trois mesures immédiates de la part des États dotés d’armes nucléaires et de leurs alliés : premièrement, adopter une politique de non-recours en premier 12; deuxièmement, retirer leurs armes nucléaires de l’état d’alerte permanente ; et troisièmement, exhorter tous les États impliqués dans des conflits actuels à s’engager publiquement et sans équivoque à ne pas utiliser d’armes nucléaires dans le cadre de ces conflits. Nous leur demandons également d’œuvrer pour mettre un terme définitif à la menace nucléaire en soutenant l’ouverture urgente de négociations entre les États dotés d’armes nucléaires en vue d’un accord vérifiable, assorti d’un calendrier, visant à éliminer leurs armes nucléaires conformément aux engagements pris dans le cadre du TNP, ouvrant ainsi la voie à l’adhésion de toutes les nations au traité sur l’interdiction des armes nucléaires.

Pour l’International Physicians for the Prevention of Nuclear War, voir http://www.ippnw.org
Cet appel est publié simultanément dans plusieurs revues (107). La liste complète peut être consultée sur le site web du BMJ : https://www.bmj.com/content/full-list-authors-and-signatories-nuclear-risk-editorial-august-2023

Références article LANCET.doc
Document Microsoft Word [35.5 KB]

COMMEMORATION HIROSHIMA et NAGASAKI Août 2023. France. Au Larzac et à Marseille

LA LONGUE HISTOIRE DE NOS RENCONTRES AVEC L’IRSN.      A.BEHAR. Mai 2023.

 

Si nous sommes si émus, si touchés par les menaces de disparition de l’INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SURETÉ NUCLÉAIRE (IRSN), et si nous nous sommes mobilisés pour défendre sa survie, c’est parce que nous avons une longue séquence de dialogue avec cette prestigieuse institution de recherche scientifique

Tout a commencé quand, en 2009,  l’IRSN a adopté “une charte d’ouverture à la société“ (1). En s’engageant avec détermination dans le dialogue avec la société civile sans discrimination, elle a mis fin aux années de l’omerta en matière nucléaire.......

Surtout, ce qui est important pour nous :“ Les régimes internationaux de non-prolifération sont l'ensemble des instruments internationaux et des politiques qui concourent à la prévention de l'accès par des Etats, en violation de leurs engagements internationaux, à des armes de destruction massive (nucléaire, chimique, biologique) et à leurs vecteurs (missiles).L'IRSN apporte son appui technique aux pouvoirs publics et aux industriels pour la mise en œuvre, sur le territoire national, des traités internationaux de non-prolifération. Les trois domaines dans lesquels intervient l'IRSN sont les secteurs chimique, nucléaire et biologique“

RENCONTRES AVEC L IRSN.doc
Document Microsoft Word [28.5 KB]

Les problèmes posés par l’uranium ?

Par David BOILLEY. Mai 2023.

Depuis 2001, année de la fermeture de sa dernière mine, la France importe tout son uranium. Pour savoir d’où il vient et en quelle quantité, il faut prendre en compte tout le circuit de transformations chimiques et nucléaires entre la mine et le réacteur qui est complexe........

L’uranium voyage donc beaucoup entre la mine et les réacteurs nucléaires, sous plusieurs formes chimiques. Il est difficile de suivre les flux et de faire un bilan de l’approvisionnement du parc nucléaire français. Aux Etats-Unis, l’administration publie un rapport annuel complet sur les flux d’uranium et les coûts associés[1]. Euratom publie des données au niveau européen[2]. Mais rien de tel en France et il faut fouiller sur internet pour trouver des données, malheureusement incomplètes.

 

Le commerce d’uranium avec la Russie a fait l’objet de plus d’attention suite à l’invasion de l’Ukraine. Mais, ni EDF ni Orano, entreprises où l’Etat est majoritaire, ne respectent la résolution du parlement européen[1] qui « invite les États membres à mettre un terme à toute collaboration avec la Russie dans le domaine nucléaire, en particulier avec Rosatom et ses filiales ».

Selon la World Nuclear Association[2], la France a envoyé 33 000 tonnes d’uranium appauvri en Russie entre 2006 et 2009 (fin du contrat en 2010) pour y être enrichi en uranium-235 à un niveau « naturel », c’est à dire de 0,7%. 3 090 auraient ainsi été renvoyées en France. C’est assez étonnant comme procédure puisque cet uranium devra encore être enrichi avant d’être chargé en réacteur. Quant à l’uranium encore plus appauvri, il reste en Russie, au grand bénéfice de la France qui s’en est ainsi débarrassé. A noter que ce commerce aurait repris en 2021.

Si exporter des déchets radioactifs est interdit, ce n’est pas le cas pour les matières dites valorisables. Mais l’ASN[3], en octobre 2020, a estimé « indispensable qu’une quantité substantielle d’uranium appauvri soit requalifiée, dès à présent, en déchet radioactif » et demande à l’Andra de « poursuivre, en lien avec Orano, les études visant au stockage de l’uranium appauvri. »

 

 

Les problèmes posés par L'URANIUM .do[...]
Document Microsoft Word [41.7 KB]

Mais, la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie sont en train de bouleverser la géopolitique de l’uranium. Orano espère ainsi capter une partie du marché détenu par Rosatom dans les pays occidentaux, qui représente toujours près d'un tiers des approvisionnements, en augmentant de 30% ses capacités de production d’ici à la fin de la décennie. Une concertation préalable est en cours[1]. Mais, Orano ne prévoit toujours pas d’y ré-enrichir l’uranium de retraitement[2]. Que fera EDF ?

 

[

UNE CARABINE AU FIN FOND DU KENYA. ALICE NEFF QUENTIN. Mai 2023.

 

Je voudrais tout d’abord remercier l'association AMFPGN pour m’avoir permis de découvrir cette incroyable famille qu’est IPPNW.
Pendant ce congrès j’ai eu l’honneur de faire partie du traditionnel bike tour avant le début du congrès. Nous avons parcouru 500 km de Nairobi à Mombasa, à bicyclette !. ...........

Ce congrès a été pour beaucoup d'étudiants une manière de découvrir l’association IPPNW et ses raisons de se battre.
Par ailleurs il a été exposé lors de ce congrès plusieurs projets dont l’idée d’avoir des relations définies entre un mentor et un étudiant pour l’aider avec les projets de l’association.

Je pense que ce congrès a donné espoir à de nombreux étudiants, et plus personnellement avec mes nouvelles amitiés, une envie de développer l’IPPNW étudiante française.

 

UNE CARABINE AU FIN FOND DU KENYA ALICE [...]
Document Microsoft Word [307.5 KB]

PLAIDOYER POUR LE POSSIBLE CARACTÈRE RADIO INDUIT DES MALADIES VASCULAIRES  des victimes des essais nucléaires  

                                   A.BEHAR. Avril 2023.

 

POSITION DU PROBLÈME : Pourquoi les maladies cardio vasculaires (et aussi les maladies circulatoires du cerveau) ne sont-elles pas reconnues comme possiblement radio induites par le CIVEN ? (Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires) ?

 LE POINT DE DÉPART : l’enquête épidémiologique de l’AVEN en 2007, sur 1600 questionnaires dirigée par le Dr VALATX, et qui montre une incidence des maladies cardio vasculaires de 38%, et du cerveau (hors tumeurs, surtout vasculaires) de 22%.  

Avec un total écrasant de 60%, loin devant l’incidence des cancers, avec un âge moyen de 56,6 ans ±10,3 ans. Ces fréquences sont nettement plus élevées que dans la population française de même âge, et de même sexe.

Cette constatation n’est pas une exception française, elle se retrouve dans toutes les études épidémiologiques faites sur notre planète.

 

Caractère Radio induit Maladies Vascul[...]
Document Microsoft Word [54.0 KB]

D'où vient l'uranium qui alimente les réacteurs d'EDF ?Le rôle de la Russie

Jean Claude ZERBIB. Janvier 2023

 

 

L’uranium constitue l’élément de base des combustibles de la grande majorité des réacteurs nucléaires pour la production d’électricité en fonctionnement dans le monde. Des trois isotopes seul l’U 235 est fissile, donc susceptible d’être exploité dans les centrales. Comme l’isotope 235 de l’uranium ne représente que 0,72% de l’élément uranium, on procède à l’enrichissement de l’uranium en isotope 235 de plus d’un facteur 5, afin de réduire la taille du cœur du réacteur.

L’extraction constitue la première phase et aboutit après broyage et traitement sur place à une pâte jaune orange appelée yellow cake (gâteau jaune) majoritairement constituée de l’oxyde U3O8. C’est la forme de l’uranium «  commercial » tel qu’on le trouve dans les transactions. ....

 

En conclusion :

 

« Bien que la Russie, 6ème producteur mondial d’uranium naturel, ne vende pas directement son uranium à EDF et Orano, elle joue un rôle important dans l’approvisionnement de la France en enrichissant pour elle de l’uranium naturel, de l’uranium appauvri et de l’uranium de retraitement ou en exportant de l’uranium enrichi à partir de l’uranium naturel de Russie . (…) Tant pour l’uranium naturel que l’uranium enrichi, les bilans des exportations directes et indirectes sont complexes. Ils méritent d’être clarifiés et officiellement publiés. »

 

 

D'où vient l'uranium.doc
Document Microsoft Word [46.0 KB]

PROJET de RESOLUTION du PARLEMENT EUROPEEN  adressé par l'IPPNW EUROPE le 21-11-2022.

Réduction des risques nucléaires en Europe

 

Le Parlement européen,

Reconnaissant que toute utilisation d'armes nucléaires aurait des effets catastrophiques sur la santé et le bien-être humain ainsi que sur la paix et la sécurité internationales,

Reconnaissant la publication de nouvelles données scientifiques 1 montrant qu'une guerre nucléaire à grande échelle entre les États-Unis de l’Amérique et la Fédération de Russie tuerait plus de
5 milliards de personnes dans le monde, et qu'une utilisation régionale « limitée » des armes nucléaires, impliquant moins de 4 % de l'arsenal nucléaire mondial, perturberait le climat si gravement qu'il provoquerait une famine mondiale de longue durée qui tuerait plus de
2 milliards de personnes,

Reconnaissant que l'Organisation Mondiale de la Santé, le Comité International de la Croix-Rouge, l'Association Médicale Mondiale, la Fédération Mondiale des Associations de Santé Publique, le Conseil International des Infirmières, la Fédération Internationale des Associations d'étudiants en Médecine et Médecins Internationaux pour la Prévention de la Guerre Nucléaire, qui ont étudié les impacts des armes nucléaires ont conclu qu'aucun État, aucune organisation internationale ou humanitaire n'est en mesure de réagir de manière significative et que la seule approche est donc la prévention primaire,

Reconnaissant la déclaration du G20 selon laquelle "L'utilisation ou la menace d'utilisation d'armes nucléaires est inadmissible. La résolution pacifique des conflits, les efforts pour résoudre les crises, ainsi que la diplomatie et le dialogue, sont vitaux. L'ère d'aujourd'hui ne doit pas être celle de la guerre",

Reconnaissant que les attaques militaires contre les centrales nucléaires et leur utilisation comme bases militaires peuvent conduire à une catastrophe nucléaire,

Considérant que les menaces répétées de la Fédération de Russie d'utiliser des armes nucléaires dans le cadre du conflit actuel en Ukraine ont considérablement accru le danger déjà grave d'une guerre nucléaire,

Regrettant que les États parties à la dixième Conférence des Parties chargée d'examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) n'aient pas été en mesure de parvenir à un consensus sur des mesures concrètes pour prévenir une guerre nucléaire et réaliser des progrès en matière de désarmement nucléaire,

Reconnaissant la nécessité d'agir d'urgence pour prévenir une guerre nucléaire, une catastrophe humanitaire aux proportions inimaginables et une menace existentielle pour la vie sur Terre,

Condamne l'agression de la Fédération de Russie et les menaces répétées d'utiliser des armes nucléaires dans cette guerre,

Condamne toute forme de menace d'emploi, en particulier l'emploi en premier d'armes nucléaires - qu'elle soit implicite ou explicite, et quelles que soient les circonstances - comme une menace pour la santé mondiale et pour la paix et la sécurité internationales,

Demande à tous les États de respecter le droit international, y compris le droit international humanitaire,

Demande à tous les États d'établir des zones démilitarisées à l'intérieur et autour des zones d'installations nucléaires et d'interdire de les attaquer et demande à l'AIEA de surveiller ces zones et ces interdictions,

Appelle la Fédération de Russie, les États-Unis et les autres États membres de l'OTAN à renoncer explicitement à toute menace ou utilisation d'armes nucléaires dans le conflit ukrainien.

 

[1] Xia, L., Robock, A., Scherrer, K. et al. Global food insecurity and famine from reduced crop, marine fishery and livestock production due to climate disruption from nuclear war soot injection. Nature Food 3, 586–596 (2022). https://doi.org/10.1038/s43016-022-00573-0

Si nous voulons survivre il nous faut changer de cap", de Ira Halfand, ancien co-Président de l'IPPNW, lors de la conférence du TNP à l'ONU le 5/08/22
 

UN GRAND OUBLIÉ : LE CANCER DU PHARYNX RADIO INDUIT CHEZ LES VÉTÉRANS DES ESSAIS NUCLÉAIRES… EN FRANCE !           A. Behar. sept 2022

Notre pharynx c’est comme la Belgique : à chaque fois où notre pays fût envahi, à chaque fois les prédateurs sont passés par la Belgique ! A chaque fois où nous ingérons des carcinogènes de toute nature, à chaque fois ils traversent notre pharynx.

 

 

Cancer du pharynx radio-induit.doc
Document Microsoft Word [38.0 KB]

LA QUESTION DES MALADIES CEREBROVASCULAIRES RADIO-INDUITES. A.Behar. juin 2022

Cet article est le premier d’une série consacrée aux maladies radio induites non reconnues par le CIVEN. Cette question est centrale, pour le comprendre, voici l’exemple de la prise en charge des cancers broncho pulmonaires radio-induits par le CIVEN.

 

 

LA QUESTION DES MALADIES CEREBROVASCULAI[...]
Document Microsoft Word [42.0 KB]

                                                         

CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT EN UKRAINE, PREMIER PAS POUR LA DÉSESCALADE ATOMIQUE. 16 mars 2022.

 

 12 PRIX NOBEL DE LA PAIX, dont notre association médicale pour la prévention

de la guerre nucléaire, appellent à un cessez le feu immédiat en Ukraine :

 

 1- UN CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT, nécessaire pour amorcer la désescalade nucléaire et amorcer ainsi le retrait de la décision Russe de déployer ses armes nucléaires tactiques

 

2- UN CESSEZ LE FEU IMMEDIAT, première étape indispensable pour le retrait des forces militaires russes d’Ukraine

 

3- UN CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT, pour le rejet explicite par la Russie et l’OTAN, de tout recours aux armes nucléaires.

 

4- UN CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT, nécessaire pour tous les soignants ukrainiens enfermés dans les cités assiégées et qui n’arrivent plus à répondre à la catastrophe sanitaire.

 

5- UN CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT, seule possibilité pour nos convois porteurs de médicaments et d’instruments médicaux de venir à l’aide pour le service de santé ukrainien.

 

Si nous voulons prévenir les conséquences néfastes pour les êtres vivants de notre planète du désastre atomique, si nous voulons un monde  enfin débarrassé de ces armes porteuses de l’apocalypse, si nous voulons donner une nouvelle chance à la paix, le premier pas, le premier geste, la meilleure étape pour la prévention, pour nous, soignants :

 

TOUS ENSEMBLE, APPELONS EN URGENCE À LA TRÈVE EN UKRAINE,  

ÉCOUTONS L’APPEL AU SECOURS DU SERVICE DE SANTÉ UKRAINIEN.

 

Des armes, de leurs usages et du climat… B. DREANO. Février 2022.

 

Les catastrophes climatiques et environnementales posent des problèmes de sécurité à cause des conséquences sociales, économiques, politiques des sécheresses, inondations, cyclones,  de la montées des océans, des pollutions, des menaces sur l’agriculture avec l’effondrement de la biodiversité, etc. Insécurité aussi du fait de la raréfaction de certaines ressources, à commencer par l’eau dans de nombreuses régions, qui provoque tensions et conflits, accaparement de terres agricoles (en Afrique pour les besoins occidentaux, chinois, indiens, saoudiens…), et la classique concurrence « extractiviste » pour les matières premières (et aujourd’hui notamment le cuivre, le lithium et les terres rares).

 

Armements climat .docx
Document Microsoft Word [32.3 KB]

Nucléaire : « Exporter des petits Réacteurs serait une impasse pour la

France » Bernard Laponche. Février 2022.

NDLR : Si nous publions cet interview au sujet des petits réacteurs (autour de 300 MW), c’est à cause de l’engouement actuel pour ceux ci malgré le coût très élevé : L’IAEA a déjà repéré 72 commandes dans 18 pays !

Un tel enthousiasme rappelle l’inflation en 1970 des réacteurs type “pile Zoé“ (133 de part le monde) autorisé à 5MW, mais très vite boosté à 30 MW et au delà, uniquement en vue d’une fabrication de bombes atomiques sous couvert de “l’atome pacifique“. C’est la France avec Israël qui a donné le signal. Cette prolifération a permis l’augmentation du nombre des “pays dotés “ (de 3 à 8) mais aussi, en positif, grâce à l’action internationale, l’abandon des programmes nucléaires militaires par de nombreux pays comme la Suède, l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, etc.

Exporter de petits réacteurs nucléaire[...]
Document Microsoft Word [21.0 KB]

Les sous-marins nucléaires proposés par les États-Unis et le Royaume-Uni pour l’Australie menacent la santé tout en intensifiant une course aux armements que personne ne peut gagner. 21 septembre 2021

Déclaration conjointe de l’International Physicians for the Prevention of Nuclear War et de ses affiliés en Australie, au Royaume-Uni et aux États-Unis :

            Association médicale pour la prévention de la guerre (Australie)

            Medact (G.-B.)

            Médecins pour la responsabilité sociale (USA)

 

 

IPPNW Australie .doc
Document Microsoft Word [137.5 KB]

Sous-marins à propulsion nucléaire

Octobre 2021  JEAN CLAUDE ZERBIB

 

Après avoir fait fonctionner un réacteur test en 1953, la sortie du premier sous-marin à propulsion nucléaire américain Nautilus a eu lieu le 20 janvier 1955 suivi en février 1955 par Nautilus 2. Cette technologie a été partagée avec le Royaume-Uni.

 

Sous-Marins propulsion nucléaire.doc
Document Microsoft Word [50.5 KB]

Alerte ! La prolifération nucléaire est de retour. Quand les États-Unis et l'Australie violent le TNP. Octobre 2021.

Premières ORGANISATIONS SIGNATAIRES ………

Association des médecins français pour la prévention de la guerre nucléaire, PUGWATCH France, Mouvement de la Paix, initiative de désarmement nucléaire, ICAN France, abolition des armes nucléaires/maison de la vigilance, observatoire des armements, mouvement pour une alternative non violente.


Nous, organisations soussignées, sommes solidaires avec les associations australiennes, soutenues par les associations britanniques et américaines :

Elles refusent tout transfert de sous-marins nucléaires d’attaque US (SNA) pour leur pays.    Il sagit de fait, dune dissémination de technologies nucléaires à finalité non civile. Ce sont  les USA, qui s’étaient auto-proclamées en gardienne de la non-prolifération atomique,  qui rompent ainsi tous leurs engagements, avec la complicité du gouvernement australien. Cest une zone du Sud Pacifique, fragile et instable, qui est en proie à un surarmement des australiens, mais elle est protégée à la fois par le traité de non-prolifération (TNP), et par le traité de RAROTONGA instituant cette zone comme exempte de toutes armes nucléaires. La décision américaine et des autorités australiennes sont une double violation de ces 2 traités :

alerte SNA.docx
Document Microsoft Word [160.7 KB]

À VALDUC, le 6 août 2021, NOUS Y ÉTIONS. Drs JORGE ZWAIG ET PHILIPPE PLANE

 

L’AMFPGN a soutenu l’organisation des « Actions et Jeûnes » du 6 au 9 août 2021 à Dijon en commémoration des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki survenus y a 76 ans et programmées dans plusieurs villes de France et dans plusieurs pays du monde.

 

Le 6 nous étions une centaine de militants réunis à Valduc à 45 km de Dijon devant le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) qui entretient et modernise les bombes nucléaires françaises et anglaises.

Nous affirmons par notre présence notre solidarité militante avec les mobilisations pour le désarmement nucléaire, contre les menaces posées par le changement climatique, les inégalités, les guerres, les pandémies.

Quand les poules auront de dents ?

 

Quand l’Horloge de l’apocalypse alerte sur le risque inégalé de guerre nucléaire et de catastrophe climatique (d’après le Bulletin de scientifiques atomistes édité par un groupe d’experts, dont 13 prix Nobel) quand les pays les plus avancés de la planète cherchent à miniaturiser l’arme nucléaire afin de la rendre opérationnelle dans un champ de bataille, quand des sommes énormes sont destinées à l’entretien et à la modernisation de l’armement nucléaire, peut-on penser qu’il serait extrêmement improbable que des tels événement puissent avoir lieu ? (Comme s’il s’agissait de poules ayant des dents.) Le cerveau de l’homme a du mal à concevoir comme probables les événements de nature cataclysmique. Ceci facilite l’action de lobbies de la mésinformation : 407 millions d’euros sont investis en Europe tous les ans sur des sites qui publient de fausses nouvelles, selon NEWSGUARD, Europe. À ceci doit s’ajouter l’action des lobbies du nucléaire destinée à diffuser la rhétorique révolue de la dissuasion.

 

Notre prescription

 

Devant le fléau qui provoquerait l’arme atomique, nous ne sommes pas en mesure de proposer une quelconque prescription, une quelconque ordonnance avec des médicaments miracles, car elle n’existe pas. Nous, médecins de l’AMFPGN, rejoignons ainsi les « prescriptions » d’appel au respect par la France de l’article 6 du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), d’adhésion de notre pays au Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) entré en vigueur le 22 janvier et de reconversion à des activités pacifiques des sites comme celui de Valduc, devant lequel nous sommes réunis aujourd’hui, du CEA. Les pays détenteurs de l’arme nucléaire doivent s’engager dans le non-emploi en premier de l’arme nucléaire (No First One). Le chemin à parcourir est immense. Nous y parviendrons, ensemble.

 

 

 

 

A propos des relations Etats-Unis/Russie. Septembre 2021

 

                                                                                             

L’arrivée de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis n’a pas sensiblement changé la politique étrangère américaine mais permet néanmoins de réinstaurer des discussions plus rationnelles et plus pragmatiques au sein de la diplomatie internationale.

Entre les Etas-Unis et la Russie l’ambiance n’est pas au rapprochement. Et les deux pays continuent à rivaliser en matière d’armement. La rencontre organisée le 16 juin 2021 en marge du G 20 entre Vladimir Poutine et Joe Biden n’a pas été cordiale : de nombreux contentieux restent en suspens. C’est pourquoi il faut souligner l’importance de leur déclaration commune en matière de nucléaire, telle qu’elle figure sur le texte de la Maison Blanche :

 

 

 

 

A propos des relations Etats.docx
Document Microsoft Word [16.2 KB]

Eviter la Guerre nucléaire.  Dr   Anne-Marie Roucayrol . Septembre 2021

Eviter la GN docx.docx
Document Microsoft Word [51.3 KB]

La méthodologie  de gestion des risques à l’hôpital peut-elle nous aider à expliquer ce qu’est la prévention de la guerre nucléaire ?...........

 

 L’IPPNW s’est attaché à publier de l’information en lien avec les conséquences de la guerre nucléaire : pathologies développées par les survivants des deux bombardements historiques japonais, conséquences médicales des essais, mais aussi  avancées en radiobiologie ,  données scientifiques accumulées après Tchernobyl ou Fukushima.

L’autre grand volet d’études de l’IPPNW a concerné la prévention des conflits par l’analyse de leurs causes. Depuis 1945 et la fin du dernier conflit mondial, la guerre n’a jamais cessé.....

Le caractère des guerres a changé, elles sont moins souvent interétatiques et plus souvent entre factions rivales, bien qu’impliquant très souvent de puissants acteurs étatiques en sous-mains (USA, Russie, OTAN) soit d’emblée soit par escalade. Elles sont parfois dites de « basse intensité », mais sont dévastatrices et usent désormais d’armes sophistiquées. Malgré leur diversité, le schéma explicatif  de la « pyramide de la violence » adopté par l’IPPNW dans les années 90 est toujours valable :

 

 

POURQUOI LA PANDÉMIE CONCERNE  l’AMFPGN?  JUIN 2021

Nous savons que soigner ne suffit pas devant un danger au dessus de toute thérapeutique : seule la prévention est de mise, ce qui est le cas devant la bombe atomique.. C’est pour cela que nous traitons dans notre revue le sujet de la pandémie du COVID, car cette épidémie bouleverse l’opinion publique, bouscule toutes les certitudes de la santé,

 

ELLA FAIZ. Interne de 25 ans.

Quand on m’a demandé d’écrire un texte sur mon vécu à l’hôpital, je me suis juste dit, « Tiens, c’est heureux, je ne travaille pas aujourd’hui ». Cela fait dix jours que je travaille sans pause. A part un repos de garde après 24h aux urgences. Dans mon service d’urgences, nous sommes 4 internes, les autorités régionales du système ont décidé de supprimer 3 postes, un n’était pas pourvu malgré l’urgence de la pandémie. Il fallait remplir d’autres postes d’abord. A 4 internes, il faut assurer tous les jours, week-end inclus, une présence de 2 à 3 jeunes médecins. Heureusement, d’anciens internes nous viennent à la rescousse. Sans ça, nous aurions travaillé trois week-ends sur quatre. Souvent, les patients nous demandent comment on va, nous souhaitent bon courage. Un petit pourcentage se plaint d’avoir attendu plusieurs heures, d’être mal reçu, de la lenteur de nos soins. Avec le temps, on apprend à répondre gentiment, à utiliser notre bouclier pour ne pas se sentir attaqué. Nos équipes n’arrêtent pourtant jamais. Les déjeuners sont expédiés en une dizaine de minutes, les cafés bus devant des résultats de biologie, ou au téléphone avec nos confrères. Parfois, le matin, quelqu’un craque. Fond en larmes devant le tableau de relève. Toutes les équipes sont épuisées. La solidarité entre services a complètement disparu. Désormais, le mot d’ordre est chacun pour soi. La guerre d’égos fait rage. Les services ferment leurs portes quand ils sont pleins. Aux urgences, l’afflux est continu. Les patients passent parfois 24h sur un brancard aux urgences. On appelle ça de la maltraitance, on râle, on essaye de transférer, mais tous les hôpitaux sont pleins, débordés, au bord de l’asphyxie. On manque de tout, de tests PCR, de lits, de personnel, d’énergie. 

Les cas nosocomiaux se multiplient, les familles se déchaînent, les soignants aussi. Pourtant, toutes les précautions sont prises, masques, sur blouses, vaccination du personnel. Le Covid fragilise les patients déjà sensibles, qui décompensent leurs pathologies habituelles. Mais cette fois, il y a quelque chose en plus, la peur au ventre de les infecter. Les familles sont interdites de visite, sauf cas exceptionnels. Cela renforce leurs inquiétudes, leur agressivité parfois, et dans de rares cas, leurs théories conspirationnistes. Pourtant le Covid est là, remplit les lits. Pourtant, le Covid tue. A chaque garde, on annonce des décès. Les patients sont de plus en plus jeunes, jusqu’à avoir des patients du même âge en face de nous. Je n’ai pourtant que 25 ans. Le dernier en date a fini intubé. A l’heure où j’écris, il n’est toujours pas sorti de réanimation, on ne sait pas s’il s’en sortira. La violence est là. On a beau être vaccinés, jeunes, en bonne santé, n’importe lequel d’entre nous pourrait finir avec un tube dans la gorge. Et si à 25 ans, notre vie s’arrêtait ? On nous a promis que la vie serait plus belle pendant l’internat. Pourtant, je n’ai pas vu ma famille ni mes amis depuis 6 mois. J’ai trop peur. Trop peur d’infecter ceux que j’aime. Quand je vois les fêtes clandestines, mon sang bout. Bien sûr que je comprends, bien sûr que je fais preuve d’empathie, tout le monde est fatigué, voudrait retrouver sa belle vie d’avant. Alors, pour tenir le coup, on fait des apéros en visioconférence, mais pas trop, on ne voudrait pas devenir un autre dégât collatéral de la crise. On essaye de profiter des petites choses, des fous rires avec les collègues, de la sortie running qu’on a fait lorsqu’il faisait beaux, du fait que tout simplement, nous sommes en vie, en bonne santé. 

Dr. JORGE ZWAIG. Médecin dans un dispensaire à Gennevilliers

Ils viennent dans les consultations Ils nous confient leurs récits. J’écoute. Je les mâche. Je les digère. Quelque fois je les mets dans une poche ou dans un carnet. Je les garde. Aujourd’hui je ne consulte pas. J’ai décidé de me débarrasser de quelques uns. Les voici.

Elle, médecin en herbe dans un centre: pas de repos pendant de longues journées qui s’enchainent sans répit. Lui qui vient d’être attaqué par le Virus: pas possible de bouger de faire quoi que ce soit, car douleurs partout et fatigue qui pèse plus lourd qu’une chape de plomb. Elle, nous sommes moins nombreux, il y a eu des suppressions de postes. Lui, dans ma famille nous avons tous été touchés, tous au même moment ou à quelques jours d’intervalle. Elle : je n’ai plus le temps de boire un café, de me reposer, de dormir. Lui : je dors tout le temps, je n’ai plus envie de manger Elle et lui: parfois on fond en larmes, nous sommes épuisés, nos paroles ne sortent plus comme avant, nous sommes pris par l’instant qui est dur, très dur. On se dispute avec notre entourage. Lui : j’ai perdu 10 kg, ou 11; j’était mort, puis j’ai ressuscité; le pire je l’ai vécu en sortant du coma car j’avait l’impression que mon corps ne m’appartenait  plus, je ne savait pas où j’étais, les bruits des « machines », le va et bien de personnes autour de moi me faisaient  peur; je reviens de très loin. Elle : nous manquons de tout, les contagions se font dans nos services; certains soignants sont priés de travailler même en étant contaminés. Elle et lui : nous savons que autour de nous il y a des personnes qui sont en train d’être tuées par le Virus. Elle et lui: je n’ai plus vu ma famille depuis longtemps, certains ignorent ce que nous sommes en train de vivre, d’autres préfèrent le cacher; certains se fâchent avec nous. Il arrive que nous nous disputions entre nous. Elle et lui : tout sera à reprendre à zéro, je ne le souhaite à personne.


 

 

LA PANDÉMIE ET LES FORCES ARMÉES.  BERNARD NORLAIN. Juin 2021

Depuis plus d’un an nous vivons sous le joug de La Covid-19 et cette crise qui se caractérise par sa durée, son amplitude planétaire et ses implications multiples, politiques, économiques, culturelles et sécuritaires nous montre que ce virus est autant géopolitique que sanitaire. Comme l’écrit Yuval Hariri[1] : « L’humanité fait face à une crise globale. Peut-être la plus grande crise de notre génération. Les décisions prises transformeront probablement le monde pour les années à venir. Le monde sera différent. »Il ajoute que le monde aura le choix entre l’union c’est-à-dire la solidarité ou la désunion c’est-à-dire le chacun pour soi. Le constat est que cette pandémie aura un impact considérable sur le paysage stratégique mondial donc sur notre politique de défense et de sécurité et donc sur nos armées.

Pour lire l'article en entier, télécharger le fichier ci-dessous.

 

 

Pandémie et Forces armées.docx
Document Microsoft Word [27.9 KB]

ECOCIDE et ARMES NUCLEAIRES.

A.BEHAR. mars 2021

Les effets néfastes sur l'environnement de la filière nucléaire, en particulier nucléaire, de l'extraction de l'uranium jusqu'à la bombe, puis les déchets sont indiscutables. Peut-on néanmoins parler d'écocide ?

 

ECOCIDE et ARMES NUCLEAIRES.doc
Document Microsoft Word [39.0 KB]

ECOCIDE : quelle part pour le Nucléaire Militaire. Un nouveau cadre juridique.

Valérie Cabanes. Mars 2021.

Le 2/12/2020, Antonio Gutterres, a déclaré que " faire la paix avec la nature " est la tâche dominante du 21ème siècle.

 

L’ÉCOCIDE .doc
Document Microsoft Word [54.0 KB]

22 JANVIER 2021 / Le secrétaire général des Nations Unies se félicite de l'entrée en vigueur du Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires.

EN France, des rassemblements ont eu lieu à PARIS, LYON, MARSEILLE, DIJON, BORDEAUX, LILLE..... pour soutenir le TIAN.

315 BOMBES NUCLEAIRES : LA HONTEUSE HISTOIRE DES ESSAIS NUCLEAIRES en AUSTRALIE et dans le PACIFIQUE.

par Dr TILLMAN RUFF, co-président de l'IPPNW et co-fondateur d'ICAN et DIMITY HAWKINS, doctorante en Médecine. décembre 2020.

 

 

Essais Polynésie 1.doc
Document Microsoft Word [41.0 KB]

EVOLUTION de la PANDEMIE dans une CONSULTATION COVID au centre médico-social de GENNEVILLIERS

par Dr JORGE ZWAIG. Octobre 2020.

 

Covid Jorge Zwaig 1.doc
Document Microsoft Word [36.5 KB]

POLYNESIE DES ESSAIS NUCLEAIRES, POURQUOI ? Enquête de l'AMFPGN.

F. FEUILLADE et J. MONGNET. septembre1990.  décembre 2020

 

 

Essais Polynésie 1.doc
Document Microsoft Word [41.0 KB]

LE TRAITE D'INTERDICTION des ARMES NUCLEAIRES ENTRE EN VIGUEUR

Désormais, selon le droit international, les armes nucléaires seront illégales en 2021.

 

 

TRAITÉ SUR L’INTERDICTION DES ARMES NUC[...]
Document Microsoft Word [31.5 KB]

Grandeurs et Faiblesses des Traités Internationaux

par Jacques Bordé et Götz Neuneck, Pugwash. octobre 2020.

Traités internationaux.doc
Document Microsoft Word [52.5 KB]

Quelles leçons tirer de l'expérience Covid des Agences Régionales de Santé.

Dr Cécile Guitard. septembre 2020.

En soutien des soignants et des acteurs de santé , la lutte contre l'épidémie de Covid-19 se déroulent aussi dans les Agences Régionales de Santé (ARS). Dans les Hauts-de-France cette mobilisation a été majeure depuis le mois de février pour organiser la réponse sanitaire et protéger les habitants de la région.

 

 

Covid ARS.doc
Document Microsoft Word [38.0 KB]

TOUTES LES ARMES DU MONDE NE PEUVENT RIEN CONTRE UN PETIT AGREGAT D'ARN.

TILLMAN RUFF. CO-PRESIDENT IPPNW. Juin 2020.

lLa pandémie du COVID 19 (C19) a révélé la faiblesse de nos économies globalisées et de nos systèmes politiques. Nous devrons en tirer des leçons pour de futures actions contre le changement climatique et pour le contrôle des armes, an particulier avec le Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN). De nouvelles épidémies continueront à apparaitre, à s'étendre et à écrouler notre monde. En effet, pendant que nous détruisons les habitats d'autres espèces, nous ravageons le climat et augmentons la nourriture industrielle. Nous pouvons nous attendre à de plus fréquentes nouvelles maladies infectieuses. C19 est seulement le dernier apparu, il ne sera certainement pas le dernier.

Pour lire l'article en entier, télécharger le fichier ci-dessous.

 

 

 

TILLMAN RUFF.doc
Document Microsoft Word [32.5 KB]

Armes nucléaires et climat.doc
Document Microsoft Word [45.0 KB]
Soigner les réfugiés.doc
Document Microsoft Word [33.5 KB]
Alerte Nucléaire KI (3).doc
Document Microsoft Word [51.5 KB]
revue sante publique déchets Nucléaire[...]
Document Microsoft Word [53.0 KB]

UN DÉBAT NATIONAL SUR LES DÉCHETS NUCLÉAIRES… ET L’HUMAIN DANS TOUT CELA ? Juillet 2019

A.BEHAR* E.FAIZ**, F.COHEN BOULAKIA** A.COSSON**

Un débat national sur les déchets nucléaires civils et militaires est en cours jusqu’en octobre 2019. Il est présidé par Mme Isabelle Harel-Dutirou (1) : selon ses dires, il est centré sur 2 types de déchets : ceux de très haute activité, les plus dangereux, et ceux de très faible activité (TFA) les plus volumineux.

Le débat sur le stockage des déchets de très haute activité est, à juste titre, sur le devant de la scène. Mais pourquoi aussi les TFA dont on ne parle guère ? Tout simplement à cause de la saturation des sites de stockage : Celui de la Manche est saturé depuis 1994. Le centre industriel de regroupement d’entreposage et de stockage (CIRES) de MORVILLIERS (AUBE) arrive à saturation en 2020. Il reste celui de Soulaines (AUBE) qui sera de toute façon insuffisant pour accueillir tous les TFA. L’état des lieux est simple : “Les TFA seront 650 000 m3 en 2020, 1 million de m3 fin 2030, et 2 millions de m3 à la terminaison (du programme de transition énergétique) pour une capacité actuelle de … 650 000 m3 !“ (2). Pour résoudre cet imbroglio 2 solutions sont proposées.

 

Pour lire l'article en entier, télécharger le fichier ci-dessus.

 

 

 



 

REUNION CROIX ROUGE FRANCAISE LES 17 et 18 MAI 2019, à LYON.

Décidons de l'avenir des armes nucléaires avant qu'elles ne décident du nôtre, avec la participation de l'AMFPGN.

Amphithéâtre Alain Mérieux
Institut des Droits de l'Homme (IDHL), Université Catholique de Lyon
10 Place des Archives, 69002 Lyon

 

affiche TIAN pdf(2).pdf
Document Adobe Acrobat [185.9 KB]

LES MARQUEURS DE L’ANTHROPOCENE. article communiqué par Ben Cramer. (avril 2019)

Vienne (AFP) – Des retombées radioactives d’accidents nucléaires civils et d’essais militaires sont emprisonnées dans les glaciers à travers le monde, selon des chercheurs qui s’inquiètent que ces résidus soient libérés par la fonte des glaces liée au réchauffement climatique.
Ils ont cherché la présence de retombées radioactives dans les sédiments à la surface de glaciers dans l’Arctique, en Islande, dans les Alpes, le Caucase, l’Antarctique et l’ouest du Canada, et ils ont découvert des résidus radioactifs sur les 17 sites étudiés, souvent à des concentrations au moins 10 fois supérieures aux niveaux relevés ailleurs. « Ce sont les niveaux les plus élevés mesurés dans l’environnement en dehors des zones d’exclusion nucléaires », a expliqué Caroline Clason, PhD in Geography, Glaciology, de l’université de Plymouth.
Quand des éléments radioactifs sont relâchés dans l’atmosphère, ils retombent sur terre par des pluies acides, comme après Tchernobyl,  et peuvent être absorbés par les plantes et le sol. Mais quand ils tombent sous forme de neige et s’installent sur la glace, ils forment des sédiments plus lourds, qui s’accumulent dans les glaciers.  Sous forme de neige, cela reste dans la glace pendant des décennies, et avec la fonte des glaciers liée au réchauffement, ils se déversent dans les rivières ». Son équipe a détecté quelques résidus de Fukushima, mais une grande partie des éléments issus de cet accident de 2011 ne se sont pas encore agglutinés dans les sédiments des glaciers, note-t-elle. Sur plusieurs des sites, les chercheurs ont également retrouvé des traces d’essais militaires d’armes nucléaires (tests militaires 1950_60) « En étudiant une carotte de sédiments, nous voyons clairement un pic au moment de Tchernobyl, mais aussi un pic relativement précis autour de 1963, période intense d’essais nucléaires ».
Avec le réchauffement et la fonte, C. Clason s’inquiète particulièrement de l’entrée dans la chaîne alimentaire d’un des résidus potentiellement les plus dangereux, l’américium, issu de la dégradation du plutonium et qui a une demi-vie de 400 ans (contre 14 ans pour le plutonium).
« L’américium est plus soluble dans l’environnement et émet plus de radiations alpha », souligne-t-elle. Et même s’il existe peu de données sur la contamination de la chaîne alimentaire, éventuellement jusqu’à l’Homme, l’américium est sans aucun doute pour la chercheuse « particulièrement dangereux ». Cette activité nucléaire pourrait aussi devenir un des marqueurs de l’anthropocène, l’ère géologique nouvelle générée par l’arrivée des humains sur Terre. « Cela prouve que notre héritage nucléaire ne disparaît pas, il est toujours là », résume Caroline Clason.

Changer la vision des armes nucléaires par

                  Le Général d’armée aérienne  Bernard Norlain (mars 2019)

 

Pourquoi dans la situation actuelle caractérisée par une résurgencede la menace nucléaire celle-ci ne suscite aucune réaction et pourquoi les messages d’alerte lancée par les opposants à l’arme nucléaire ne rencontrent que peu d’échos ?

Pourtant, le risque d’utilisation d’armes nucléaires au cours des dix années qui viennent, est classé en premier par le biologiste et géographe Yared Diamond, avant le risque climatique, l’épuisement des ressources naturelles et les inégalités sociales.

Pourtant, le seuil d’emploi de l’arme nucléaire n’a jamais été aussi bas du fait des développements technologiques en matière de nouveaux systèmes d’armes et des applications militaires de l’intelligence artificielle mais aussi du fait de l’évolution des concepts qui deviennent des concepts d’emploi. A ces facteurs très inquiétants et nouveaux il faut ajouter un contexte géostratégique bouleversé par la disparition, provoquée essentiellement par l’actuel Président des Etats-Unis, de l’architecture de maîtrise des armements.

Bien sûr les discours officiels des gouvernements nucléaires persistant à proclamer que l’arme nucléaire constitue une « garantie ultime de sécurité « et, particulièrement dans le cas de la France, qu’elle est le pilier de notre indépendance et de notre autonomie stratégique, ont façonné un « consensus «  dans leurs opinions et dans le même temps les ont ainsi dispensés de toute réflexion stratégique sur le thème  «  Dormez braves gens, vous êtes en sécurité « .Les armes nucléaires sont ainsi devenues la cause profonde de notre incapacité à affronter le futur avec courage. 

Il n’en reste pas moins que les arguments développés par les adversaires des armes atomiques ne réussissent pas à dépasser un petit cercle de convaincus et que ceux-ci se heurtent à un plafond de verre qui les empêchent d’être entendus.

 

Pour lire l'article entier, télécharger le fichier ci-dessous.

 

 

 

 

 

Bernard Norlain mars 2019.doc
Document Microsoft Word [30.0 KB]

Communiqué Janvier 2018
 

7 associations rappellent le rejet par l’ONU

de l’arme nucléaire dès 1946

 

 

Le 24 janvier 1946 la première résolution de l’ONU appelle à l’élimination des armes atomiques. Malgré cela, aujourd’hui les Etats détenteurs de l’arme nucléaire persistent à ignorer cet appel et au contraire se lancent dans une nouvelle course aux armements nucléaires.

Depuis l’adoption du Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires (TNP) en 1970, les initiatives de l’ONU en faveur du désarmement nucléaire se sont multipliées, jusqu’au vote par 122 pays le 7 juillet 2017 d’un Traité d’interdiction des armes nucléaires. Malgré ces nombreuses résolutions et l’engagement au désarmement nucléaire des États dotés (1) inscrit dans l’article VI du Traité de Non-Prolifération, ceux-ci refusent l’horizon d’un monde sans armes nucléaires.

 

Alors que le stock mondial d’armes atomiques reste considérable, les pays nucléaires mettent au point de nouvelles armes atomiques plus performantes et plus sophistiquées qui accroissent la menace sur l’humanité d’une destruction volontaire (guerre nucléaire) ou involontaire (par erreur humaine ou technologique).

La menace d’une telle destruction est maintenant classée parmi les plus importantes pour notre planète.

En France, l'absence d'un débat objectif sur la bombe atomique laisse croire à l’opinion publique qu’elle serait une garantie absolue de sécurité. A l’occasion de cet anniversaire de la Résolution 1 des Nations Unies, il faut que nos dirigeants prennent conscience de l’urgence de cette situation et qu’ils mettent fin à cette absurde et suicidaire course aux armements nucléaires en s’engageant enfin dans la voie d’un désarmement nucléaire général, progressif et contrôlé.

En 1999 le scientifique et humaniste français Théodore Monod déclarait : “L'arme nucléaire, c'est la fin acceptée de l’humanité”.

  1. Etats dotés de l’arme nucléaire : Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie.

 

AFCDRP Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix.

Michel.cibot@gmail.com

https://afcdrp.com/

 

AMFPGN – Association des Médecins Français pour la Prévention de la Guerre Nucléaire.   

r.galinski@amfpgn.org

                       https://www.amfpgn.org/

 

GRIP – Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité                                                             

https://www.grip.org/

 

IDN Initiatives pour le Désarmement Nucléaire

                       idn.france.association@gmail.com  

http://www.idn-france.org/

 

Mouvement de la Paix   

national@mvtpaix.org

                                   www.mvtpaix.org/

 

Pax Christi France      

delegue@paxchristi.cef.fr                  

https://www.paxchristi.cef.fr/

 

Pugwash France

contact@pugwash.fr     

pugwash.fr/

 

 

 

LA SANTE DES MIGRANTS MINEURS ÉTRANGERS NON ACCOMPAGNÉS : QUE DIT MSF (Médecins Sans Frontières)?

Interview de CORINNE TORRE, cheffe de mission du programme français de MEDECINS SANS FRONTIERES (MSF). Novembre 2018.

 

Question : Quels soins sont possibles et surtout nécessaires pour les migrants sur le sol français, et surtout pour les mineurs étrangers non accompagnés (MNA) ?

 

Réponse : Il faut d’abord dire que le flux des réfugiés en France est stable depuis 3 ans, il n’y a pas plus de demandeurs d’asile, donc rien de nouveau par rapport au passé. La question centrale reste : aujourd’hui, quelle aide médicale aux étrangers peut-on et doit-on fournir à cette population particulière?

 

L’ACCES AUX SOINS DES MIGRANTS ADULTES :

Le problème central est de leur fournir des soins gratuits. L’accès aux soins est un parcours très complexe et pour les personnes à la rue qui ne sont pas rentrées ou déjà sorties des dispositifs, seules les associations médicales (cliniques mobiles de MSF, SAMU SOCIAL, MDM) les prennent en charge et les réorientent vers les PASS.

Tout est étudié pour rendre l’accès aux soins très difficile, car il existe un grand vide juridique. La suppléance se fait uniquement par le biais des associations comme Médecins du monde, le SAMU social, MSF……

Que veut MSF ? Au delà de la distribution gratuite de soins, MSF veut changer  le droit commun. Un accès plus simplifié aux consultations des  Permanence d’Accès aux Soins de Santé (PASS), pour les personnes en situation de précarité, qui ont presque toujours besoin d’un accompagnateur parlant français.  La volonté d’un médecin est actuellement indispensable pour qu’ils aient accès aux soins primaires, prioritaires à l’heure actuelle.  

pour lire l'article complet, télécharger le fichier ci-dessous.

Santé des Migrants .doc
Document Microsoft Word [38.0 KB]

COMPTE RENDU de la RENCONTRE entre lIPPNW et un REPRESENTANT du GOUVERNEMENT FRANCAIS à PARIS, le 30 juillet 2018.

REPORT OF DIALOGUE BETWEEN IPPNW AND REPRESENTATIVE OF FRENCH PRESIDENCY IN PARIS

 

In the wake of our 18th June letter regarding the US decision to abandon the Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA), more commonly known as the Iran nuclear agreement, the office of the French Presidency received a delegation of three IPPNW representatives at Élysée Palace on Monday 30th July.

 

His Excellency ETIENNE DE GONNEVILLE, strategic affairs councillor, condemned the US decision and shared IPPNW’s concerns about the humanitarian consequences that would result from the US reinstating sanctions upon Iran. He also revealed that President Macron’s government will continue adhering to the JCPOA alongside the European Union, UK, Russia and China and commented that the French government considers the Iran agreement to be a good model for preventing the proliferation of nuclear weapons.

 

His Excellency spoke about how President Macron is concerned that WE sanctions would adversely affect the sale of medical supplies and devices to Iran. The French government is thus trying to create a European consensus for “health exceptions” should the US extend its trade boycott to affect the importation of medicines from abroad.

 

Should the UK leave the EU, France would remain the bloc’s only nuclear-armed state. The implications of this possibly were discussed and it was made clear that France cannot be solely responsible for all of Europe’s security. It is hoped the UK will continue to play a role in this regard.

 

The French Presidency is also concerned about the emergence of new ideas around the concept of nuclear deterrence alongside the matter of vertical proliferation. Firstly, a new concept has emerged from the Pentagon advocating the creation of ‘mini-nukes’ for maximum deterrence. Secondly the French Presidency is concerned about the creation of a Russian nuclear missile, which could be exploded in the atmosphere for the purposes of disabling an adversarys communication systems. The French government does not consider nuclear weapons to have any use beyond that of deterrence.

 

We discussed the lack of progress towards nuclear disarmament seen at the last NPT Review Conference. The French government feel that maybe although the NPT has thus failed to fulfil its purpose, it once day have a future ought to there be enough international support. Considering the current tension that exists between nuclear countries, the French government views the NWBT as “counter-productive” as it will primarily put pressure upon smaller nuclear weapons states whilst the USA, Russia and China will likely not sign the treaty.  However, this is the first time the French government has acknowledged the existence of such a treaty.

 

The IPPNW delegation reaffirmed its determination to work with ICAN in promoting further ratification of the NWBT treaty.

 

Finally, we were in agreement with the French Presidency that the increasing nuclear threat is of grave concern to all, noting that the Bulletin of the Atomic Scientists recently moved its Doomsday Clock to 2 minutes before midnight for the first time since 1953.

 

 

PS: S.E DE GONNEVILLE expects President Macron to provide an answer to the IPPNW letter.

 

 

LETTRE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE à propos de l'accord NUCLEAIRE IRANIEN

 

Président Emmanuel Macron                                  Bundeskanzlerin Angela Merkel                     Prime Minister Theresa May           Palais de l'Élysée                                                     Bundeskanzleramt                                        10 Downing Street,

55, Rue du Faubourg                                                Willy-Brandt-Straße 1                                    City of Westminster,

75008 Paris                                                              10557 Berlin                                                    London, SW1

France                                                                       Deutschland                                                   United Kingdom

 

 Monsieur le Président de la république

 

Nous vous écrivons aujourd'hui pour vous remercier individuellement et conjointement pour votre décision de rester dans le Plan d'Action Conjoint (JCPOA), également connu sous le nom d'accord nucléaire iranien, aujourd'hui mis en cause par la violation unilatérale de cet accord de la part des Etats-Unis. . Nous applaudissons votre décision et vous encourageons vivement à continuer de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement iranien et les autres parties pour respecter leurs obligations, comme l'a certifié l'Agence Internationale de l'Energie Atomique.

Nous partageons votre inquiétude que les liens économiques avec l'Iran qui ont été encouragés par la levée des sanctions dans le cadre du JCPOA soient maintenant menacés par de nouvelles sanctions des Etats-Unis, dont les dirigeants indiquent qu'ils pénaliseront les entreprises qui traitent avec l'Iran. Nous sommes particulièrement préoccupés par le fait que la vente de fournitures et d'appareils médicaux, ainsi que l'aide médicale, susceptibles de sauver des vies et d'améliorer la santé en Iran, pourraient être sanctionnées par des sanctions américaines. Nous vous exhortons à invoquer les règlements appropriés du Conseil de l'UE pour déclencher des recours juridiques pour les entreprises et les particuliers qui pourraient être lésés par cette action unilatérale d'un pays tiers en violation des accords internationaux.

En outre, nous exhortons chacun d'entre vous à exercer votre autorité nationale individuelle respective pour affirmer la primauté du droit et répondre par des moyens diplomatiques et politiques pacifiques appropriés à cette violation des règlements européens et internationaux par les États-Unis.

La décision imprudente du président américain d'ignorer les principaux alliés et les preuves évidentes de la mise en œuvre effective de l'accord historique augmente les chances d'un conflit nouveau et intensifié au Moyen-Orient et pourrait, comme nous le voyons maintenant, relancer les activités de l'Iran et compliquer le fait de s'assurer que leur programme nucléaire ne soit pas utilisé à des fins militaires.

 

Nous sommes honorés de travailler avec vous de manière aussi efficace et créative que possible pour éviter ces conséquences, pour préserver le JCPOA et pour promouvoir la paix au Moyen-Orient et dans le monde.

 

Veuillez agréer Monsieur le Président l'expression de notre sincère et total support

 

Prof. Abraham Behar                         Dr. med. Alex Rosen             Frank Boulton, MD, FRCPEd

Président, de l’AMFPGN                      Chair, IPPNW Germany          Nuclear Working Group, IPPNW UK

Dr. med. Angelika Claußen                   Daniel Bassey, MD             Ira Helfand, MD

European IPPNW Vice President            IPPNW Co-President           IPPNW Co-President

Arun Mitra, MS                                        Tilman Ruff, MB, BS                                              

IPPNW Co-President                               IPPNW Co-President

 

 

IPPNW. 339 Pleasant Street, Third Floor, Malden, MA 02148, USA.   ONLINE: IPPNW.ORG

 

EXPOSOME ? VOUS AVEZ DIT EXPOSOME ?

UN CAS D’ÉCOLE : LE CANCER DE LA THYROÏDE EN POLYNESIE FRANCAISE                                  par le Dr. A.BEHAR

EXPOSOME ? Encore une invention née d’un cerveau enfiévré de chercheur scientifique. Encore un concept abscons et incompréhensible par le commun des mortels ! Voire…

Avant de définir cet aphorisme, voyons d’abord en pratique ce que cela recouvre avec cet exemple : les cancers de la thyroïde en Polynésie Française.

POSITION DU PROBLÈME :

VAITEA BOUISSOU en 2016 (1) a bien résumé la question :

Incidence du cancer de la thyroïde

L'unité́ 605 de l'I.N.S.E.R.M. et l’O.P.R.I. (Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants) ont réalisé́ de 1996 à 1997 une étude épidémiologique géographique sur l'incidence de l'ensemble des cancers entre 1985 et 1995.
Il a été́ recensé dans le cadre de cette étude 155 cas de cancer de la thyroïde diagnostiqués chez les sujets nés et résidant en Polynésie française.

L'incidence annuelle était stable chez les hommes mais a augmenté d'un facteur 2 pour les femmes passant de 11,3.10-5 entre 1985 et 1989 à 21,3.10-5 entre 1990 et 1995. Il n'a pas été possible d'affirmer que cette augmentation était réelle ou bien qu'elle résultait d'une augmentation des examens diagnostiques comme cela a pu être démontré pour d'autres études concernant d'autres pays.

L'incidence était plus importante chez les hommes et femmes nés en Polynésie française comparativement aux immigrants ce qui laisse suspecter un rôle joué par des facteurs génétiques ou environnementaux (2).

Pour lire l'article complet, télécharger le fichier ci dessus.
 

EXPOSOME et K thyroide en Polynésie.doc
Document Microsoft Word [42.0 KB]

REPONSE du DR SUEUR à l'article ci-dessous :

 

au Dr Anne-Marie ROUCAYROL. Association des Médecins Français pour la Prévention de la Guerre Nucléaire. AMFPGN, affiliée à l’IPPNW

 

Chère consoeur,

 

Je vous remercie chaleureusement d’avoir pris la peine d’évoquer, dans la revue Médecine et Guerre Nucléaire (Vol 33, n°2, juin 2018), mon « rapport », intitulé « Les conséquences génétiques des Essais Nucléaires français dans le Pacifique, chez les petits enfants des Vétérans du CEP, et des habitants des Tuamotu Gambiers ».1

Vos critiques et analyses participeront certainement au débat en cours.2

Mais, je me pose, à vous lire, nombre de questions sur lesquelles j’aimerais avoir votre éclairage, ainsi que celui du Professeur Behar.

Il semble donc, que vous concluiez votre article, par la dénonciation d’une « gymnastique intellectuelle » aboutissant à des associations « scabreuses », critiquant, de fait, cette hypothèse que les anomalies génétiques sous-jacentes aux altérations du développement cérébral de mes petits patients, puissent avoir une origine génétique, héritée de façon transgénérationnelle.

Pour lire le texte en entier, téléchargez le fichier ci-dessous.

 

 

 

Dr Roucayrol.pdf
Document Adobe Acrobat [222.7 KB]
POINT DE VUE MGN.doc
Document Microsoft Word [27.5 KB]
Conclusions Dr SUEUR .doc
Document Microsoft Word [36.0 KB]
Commentaires .doc
Document Microsoft Word [42.5 KB]
BIBLIOGRAPHIE .doc
Document Microsoft Word [51.0 KB]

UN DEBAT sur la TRANSMISSION EVENTUELLE HEREDITAIRE DES LESIONS RADIO-INDUITES.

Exemple : LA POLYNESIE.

 

 Le point de départ est une reflexion de la revue Médecine et Guerre Nucléaire à propos d'une confusion entre 2 concepts :

 

Congénital et héréditaire sont deux adjectifs souvent pris l’un pour l’autre, notamment parce que les deux notions qu’ils servent à qualifier peuvent se juxtaposer.

 

Est congénital tout ce qui existe à la naissance.

Est héréditaire tout ce qui est transmis par les gènes des ascendants.

Les maladies héréditaires sont donc nécessairement congénitales, même si les symptômes ne sont pas présents à la naissance.

Les maladies génétiques sont habituellement héréditaires, mais pas nécessairement.

 

Dans le rapport de notre confrère SUEUR, l’étude clinique porte exclusivement sur des malformations congénitales, englobées par une affirmation : « Ce Travail a tenté de mettre en en évidence la réalité clinique du risque de maladies génétiques induites dans la descendance de personnes soumises à des radiations ionisantes (2e génération) ».

Si on en reste exclusivement à la définition des maladies génétiques, les effets héréditaires, quelle qu’en soit l’origine, sont dus à une mutation dans une cellule reproductrice, ovule chez la femme et spermatozoïdes chez l’homme, suivie de la formation d’un œuf fécondé donnant naissance à un enfant porteur de la mutation. Parmi les mutations créées par les rayonnements, certains concernent des caractères « dominants » c’est-à-dire devant s’exprimer dès la première génération, même lorsqu’un seul géniteur est atteint, tandis que d’autres peuvent affecter des caractères « récessifs », qui ne s’expriment que lorsqu’ils se trouvent en double dans la cellule de l’embryon. Une cellule mutée a une faible probabilité d’être fécondée. Par ailleurs, la viabilité de l’embryon est soumise naturellement à une forte sélection.

Pour lire le dossier complet, télécharger les fichiers ci-dessus:

 

Le traité interdisant l’arme nucléaire et la Croix-Rouge Française,

 

Il y a eu, le 25 janvier 2018, un événement majeur : Pour la première fois, La CROIX ROUGE FRANCAISE (CRF) a organisé une soirée-débat en son siège à Paris sur la question du traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Pour animer le débat étaient conviés : KATHLEEN LAWAND, de la direction du comité international de la croix rouge (CICR), JEAN MARIE COLIN, vice président de l’IDN (Initiatives pour le Désarment Nucléaire), PATRICE RICHARD er ABRAHAM BEHAR, de l’AMFPGN.

La représentante du CICR a rappelé le combat constant de son organisation en faveur de l’abolition des armes nucléaires depuis 1945. Elle a surtout détaillé ses raisons du soutien au TIAN en insistant sur le caractère disproportionné actuel de la menace nucléaire et sur les conséquences humanitaires. J M COLIN, a rappelé l’histoire du traité depuis ses origines et dans ce cadre, le rôle d’ICAN, la campagne internationale initiée par l’IPPNW. P. RICHARD, en réaction aux propos du ministère des affaires étrangères (MAE), a déploré l’acharnement de notre gouvernement contre le TIAN et l’attachement obsolète à la dissuasion nucléaire, hors des réalités en Europe. A.BEHAR a choisi un exemple concret de la prévention des effets sur la santé des rayonnements atomiques au travers du PPI en cas d’accident nucléaire sur notre sol (militaire et aussi civil). Il a surtout insisté sur la place des agents de santé (médecins, infirmières et secouristes)

Pour équilibrer ces interventions en faveur du TIAN, Mr. ZACHARIE GROSS, directeur du département dédié au désarmement nucléaire au Quai d’Orsay (accompagné de 2 autres représentants du ministère des affaires étrangères, d’1 représentant du ministère de la défense et d’un représentant du ministère de la santé) est intervenu longuement pour expliqué les raisons de l’hostilité du gouvernement français au TIAN. Pour ce faire, il a vanté les pas importants de notre pays pour le désarmement atomique, du temps de la présidence de feu F. MITTERAND. Il a enfin prononcé un vibrant hommage pour le traité de non prolifération (TNP) sans s’appesantir sur les échecs répétés de sa révision à l’ONU.

Cette réunion surtout est le prélude d’une campagne de la CRF dans toutes les régions de France en faveur du TIAN. L’AMFPGN soutiendra partout cette initiative. Nous avons en plus proposé une journée spéciale à Paris dédiée à ce sujet avec toutes les organisations de santé partie prenante pour expliquer en quoi le TIAN est une étape importante vers l’abolition des armes nucléaires pour la santé publique, et pour prévenir les conséquences humanitaires inacceptables liées à la menace atomique. Notre mission, conforme aux décisions du congrès de YORK 2017 de l’IPPNW, est confortée par ce début très concret du combat pour la signature et la ratification du TIAN, y compris par les états nucléaires comme le notre, ou par des états dépendants.

 

 

 

Le prix NOBEL de la PAIX 2017 vient d’être attribué à ICAN.

 

L’IPPNW qui a fondé cette campagne internationale qui regroupe de nombreuses ONG dans 100 pays, est particulièrement fière de cette reconnaissance. Rappelons aussi que cette mobilisation a permis la signature et maintenant la ratification (par plus de 50 pays) du traité d’interdiction des armes nucléaires. La motivation profonde des signataires pour soutenir ce traité est avant à cause les conséquences humanitaires liées non seulement à son utilisation  mais aussi à la simple menace d’un emploi voulu ou accidentel. C’est un pas de plus vers l’abolition des armes atomiques, notre but fondamental pour nous agents de la santé.
L’AMFPGN non seulement salue cet encouragement important dans notre action, mais espère aussi des avancées dans notre dialogue avec notre gouvernement hélas agrippé à une dissuasion obsolète et addict à la modernisation de ces armes de destructions massives (et même d’extinction de l’humanité).
Nous appelons aussi à la constitution d’une large coalition sans exclusive pour la signature du traite par notre pays, et nous travaillons dans ce sens vers les associations concernées par la santé publique comme la CROIX ROUGE, et dans les actions humanitaires comme MÉDECIN SANS FRONTIÈRE et MÉDECIN DU MONDE.
Nous appelons aussi tous nos collègues à nous aider dans cette mission

                                                Pour le bureau national
Dr. ABRAHAM BEHAR
Président de l’AMFPGN
former co président of IPPNW

The Norwegian Nobel Committee has awarded the 2017 Nobel Peace Prize to the International Campaign to Abolish Nuclear Weapons
Announcement and explanation of award at nobelpeaceprize.org

 

In honoring the International Campaign to Abolish Nuclear Weapons (ICAN) as this year’s Nobel Peace Laureate, the Norwegian Nobel Committee has reaffirmed that prohibiting and eliminating nuclear weapons is the most urgent security priority of our time.

ICAN was launched in 2007 by International Physicians for the Prevention of Nuclear War, the 1985 Nobel Peace Laureate, and now comprises 468 civil society organizations and thousands of campaigners in 101 countries.

ICAN mounted an extraordinarily effective and diverse global campaign that helped secure the Treaty on the Prohibition of Nuclear Weapons, adopted by 122 UN member states on July 7, 2017. The landmark agreement declares nuclear weapons illegal because of their catastrophic consequences and based on the principles of international humanitarian law. The Treaty was achieved through the collective effort of civil society, international organizations, and non-nuclear-weapon states.

“The Hibakusha, who have borne constant witness to the humanitarian consequences of nuclear weapons since the US atomic bombings of Hiroshima and Nagasaki in 1945, played a pivotal role in ICAN’s work to support the negotiations for the Ban Treaty,” noted IPPNW co-president and ICAN’s founding co-chair Tilman Ruff. “Their voices—and those of the victims of nuclear testing—can be heard clearly in the Treaty’s preamble, which cites ‘the unacceptable suffering of and harm caused to the victims of the use of nuclear weapons.'”

“This year’s Nobel Peace Prize does more than recognize the Ban Treaty as a major step forward in nuclear disarmament,” said IPPNW co-president Ira Helfand. “It reminds us that we remain hostage to what can only be considered suicide bombs. Now that nuclear weapons have been stigmatized and prohibited, it’s up to all of us to increase the legal, moral and political pressure on the nuclear-armed and nuclear-dependent states. Our task will not be finished until the last nuclear weapon has been eliminated from the last arsenal on Earth.”

Traité d'interdiction des Armes Nucléaires
TIAN.doc
Document Microsoft Word [47.5 KB]

Qui sommes-nous?

L’AMFPGN est affiliée à l’association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW), prix Nobel de la paix en 1985, fédération d’associations de plus de 60 pays, qui regroupe des dizaines de milliers de praticiens.

Armes Nucléaires

 

Pour une abolition totale de l'armement nucléaire et la course à ll'armement, responsable de tensions internationales.

Energie nucléaire

De la gestion des centrales nucléaire productives d'énergie à la gestion des déchets nucléaire.

Santé & Paix

L'impact du nucléaire sur la santé mondiale ainsi que les process de paix engagé grace à l'abolition de l'arme nucléaire.

Agenda

Retrouvez les principaux évènements encadrés par l'AMFPGN et les différents compte-rendus de l'association.

Nous contacter

Contactez-nous directement afin d'obtenir des reponses ciblées.